La musique a toujours été une forme d’expression artistique puissante, et avec l’avènement de la production musicale numérique, de plus en plus de jeunes talents sont attirés par le monde passionnant du beatmaking.
Devenir beatmaker nécessite une combinaison unique de créativité, de compétences techniques et d’une compréhension approfondie de la musique.
Alors, quelle filière choisir au lycée pour préparer au mieux le terrain en vue d’une carrière dans la production musicale ?
Cet article explore les différentes options qui peuvent servir de tremplin pour devenir beatmaker.
1. Exploration des Matières du Tronc Commun :
Avec le tronc commun comprenant le français, l’histoire-géographie, l’enseignement moral et civique, les langues vivantes, l’enseignement scientifique, et l’éducation physique et sportive, il est crucial de découvrir comment ces matières peuvent nourrir votre passion musicale.
Français :
Le cours de français offre une opportunité unique d’affiner votre créativité littéraire. La poésie, les écrits narratifs, et même les analyses critiques peuvent devenir des sources d’inspiration pour la création de paroles poignantes et de concepts narratifs dans vos compositions.
Histoire-Géographie :
Les éléments culturels et historiques sont des joyaux pour un beatmaker. Plongez dans différentes époques, explorez des contextes géographiques variés, et utilisez ces connaissances pour infuser vos compositions de diversité et de profondeur.
Enseignement Moral et Civique :
La musique a le pouvoir de transmettre des messages puissants. En étudiant l’éthique et la citoyenneté, vous pouvez construire des compositions qui reflètent des valeurs sociales importantes, créant ainsi une connexion plus profonde avec votre auditoire.
Langues Vivantes :
La maîtrise d’une langue étrangère ouvre des portes vers des influences musicales diverses. Explorez des genres et des artistes internationaux, fusionnez des styles linguistiques, et créez des morceaux uniques qui transcendent les frontières culturelles.
Enseignement Scientifique :
Bien que le bac S ait évolué, l’enseignement scientifique dans le tronc commun peut toujours être un atout. Comprenez les bases de l’acoustique, de la physique du son, et des technologies émergentes qui peuvent influencer la production musicale moderne.
Éducation Physique et Sportive :
L’énergie et le rythme sont étroitement liés. Les cours d’éducation physique et sportive peuvent développer votre sens du rythme, de la coordination, et même influencer la façon dont vous structurez vos compositions pour créer des expériences musicales engageantes.
2. Options Artistiques dans le Nouveau Cadre :
Bien que la filière STD2A ne soit plus en vigueur, les options artistiques demeurent.
Les arts appliqués permettent une exploration créative approfondie, offrant la possibilité de visualiser la musique.
Utilisez ces compétences pour créer des visuels captivants pour vos productions ou explorez des collaborations avec des artistes visuels.
3. Devenir Beatmaker sans Bac :
Bien que le choix d’un baccalauréat puisse fournir une base solide, il est important de noter qu’il n’est pas obligatoire pour devenir un beatmaker accompli.
De nombreux professionnels de l’industrie musicale ont forgé leur chemin sans passer par un cursus académique traditionnel.
Voici quelques voies alternatives pour ceux qui souhaitent se lancer dans le beatmaking sans nécessairement obtenir un diplôme de l’enseignement supérieur.
Autodidactisme :
De nombreux beatmakers talentueux ont acquis leurs compétences en autodidacte.
Avec l’abondance de ressources en ligne, des tutoriels vidéo aux forums spécialisés, il est possible d’apprendre les tenants et aboutissants de la production musicale à son propre rythme.
La pratique régulière, l’expérimentation et la recherche personnelle peuvent être tout aussi efficaces que l’enseignement formel.
Par contre, il est tout de même à noter que réussir par ce biais peut nécessiter beaucoup de temps.
Écoles spécialisées :
Pour ceux qui préfèrent une approche plus structurée, il existe des écoles et des institutions spécialisées dans la musique et la production.
Ces établissements offrent souvent des programmes intensifs axés sur la pratique, avec un accès à des studios de production professionnels et des mentors expérimentés.
Cela permet aux étudiants de plonger directement dans le monde de la production musicale.
Seul bémol, les frais de scolarité sont souvent très couteux.
Formations en ligne :
L’avènement des plateformes d’apprentissage en ligne a ouvert de nouvelles opportunités pour ceux qui souhaitent apprendre à leur propre rythme.
Des sites web et des cours en ligne proposent des programmes complets de production musicale, couvrant tout, de l’utilisation des logiciels spécialisés à la théorie musicale.
Ces ressources offrent une flexibilité précieuse pour concilier l’apprentissage avec d’autres engagements.
Si vous souhaitez vous former en ligne, je vous recommande de débuter par cette méthode gratuite :
Stages et ateliers :
Participer à des stages et des ateliers animés par des professionnels de l'industrie peut également être une excellente façon d'acquérir des compétences pratiques tout en établissant des contacts dans le milieu.
Ces expériences offrent souvent un aperçu précieux du fonctionnement de l'industrie musicale et permettent aux aspirants beatmakers de se familiariser avec les réalités du secteur.
Conclusion :
Le chemin pour devenir beatmaker est diversifié, et le succès repose souvent sur la passion, l'engagement et la volonté d'apprendre.
Que l'on choisisse une voie académique traditionnelle, l'auto-apprentissage, des écoles spécialisées ou des formations en ligne, il est essentiel de se consacrer à l'amélioration constante de ses compétences et de rester connecté à la communauté musicale.
En fin de compte, le monde du beatmaking accueille tous ceux qui sont prêts à explorer et à repousser les limites créatives de la musique.
Salut Davy,
Un petit message pour te signifier la disparition des filières L, ES et S du baccalauréat qui n’existent plus puisqu’elles ont été remplacées par des ‘spécialités’ en nombre variable selon les établissements en fonction de leur taille… même si on peut constater malgré tout des associations à tendance plutôt littéraire ou scientifique puisque les élèves de 1ère doivent en choisir 3 et en garder 2 en terminale.
Voilà, pour info quoi.
yes merci pour la précision ! L’article vient d’être modifié en conséquence 😉