Pas simple de se lancer dans le beatmaking quand on est un beatmaker débutant.
Aujourdhui je montre les principales étapes pour bien démarrer dans la production musicale.
Du matériel, en passant par la phase d’apprentissage jusqu’à la façon d’évoluer fans le music business, vous saurez tout ce qu’il y a a savoir pour faire vos premiers pas efficacement et éviter les erreurs classiques.
Allez, suivez le guide !
Trouver son logiciel de musique
Si vous avez des amis dans le domaine du beatmaking c’est évidemment une bonne chose de leur demander leur avis.
Mais attention à garder votre libre arbitre pour choisir en toute connaissance de cause. Ne vous fiez pas complètement aux avis des autres.
Ne choisissez pas non plus votre séquenceur parce que l’un de vos producteurs préférés l’utilise.
Il faut avant trouver le DAW qui VOUS correspond le mieux.
Tester par soit même les versions d’essai est une bonne manière de trouver le logiciel de musique idéal.
Chaque logiciel de beatmaking à ses spécificités :
- Fl studio permet de programmer des séquences de drums facilement
- Ableton live possède un systeme d’automation très pratique
- Studio One permet de réaliser des opérations courantes en un clic
- Protools est très performant pour l’enregistrement et l’édition audio
- …etc…
Développer sa culture musicale
Ayez un oeil sur le présent pour rester à l’écoute des modes, un oeil dans le passé pour vous en inspirer et un oeil vers le futur pour anticiper les tendances.
C’est aussi en étant curieux musicalement qu’on va pouvoir développer son style, son propre univers. N’hésitez pas à écouter de tout.
Souvent un style unique n’est ni plus ni moins qu’une fusion de différents styles musicaux du passé, du présent, voir du futur.
A l’instar de Stromae, si on sait innover c’est alors nous qui créons la tendance sonore.
Les influences musicales
C’est en s’inspirant des meilleurs beatmakers qu’on fini par trouver son propre univers musical et que l’on arrive alors à se démarquer.
Au début, copier est un bon moyen d’apprendre.
Pablo picasso disait : « les bons artistes copient, les grands artistes volent. »
Non Picasso ne nous invite pas à plager. Il nous suggère au contraire que lorsqu’on maitrise les techniques correctement alors on s’inspire plus qu’on ne copie.
C’est dire si vos influences musicales feront parti de vous tout au long de votre parcours.
Créer un collectif de beatmakers
Collaborer entre beat makers est un bon moyen de se perfectionner en beat making et d’augmenter ses chances de succès.
C’est aussi une facon intelligente d’être plus productif puisque chacun fait profiter de ses talents dans sa spécialité : l’un fait les drums, l’autre la mélodie, l’autre le mixage…
Collaborer offre aussi plus de possibilités en terme de placements, chacun ayant des contacts différents.
Plusieurs collectifs sont synonyme de succès, citons le célèbre groupe de rap IAM ou, plus récemment, le collectif de beatmakers « Le Sommet ».
Utiliser des samples et boucles audio
Bon nombre de beatmakers pensent qu’il faut tout faire dans le processus créatif sinon on va les critiquer.
Mais il ne faut pas avoir peur de sampler et d’utiliser des boucles issues de banques de sons.
Ca fait partie de la palette d’outils créatifs dont dispose les producteurs de musique.
D’ailleurs même les plus grandes stars utilisent des boucles. C’est notamment le cas de Timbaland.
Aujourdhui il existe pléthore de plateformes proposant des tonnes de boucles originales à moindre coût (splice ou loopcloud notamment).
Toutefois, évitez les banques de sons gratuites car tout le monde risque alors d’utiliser les mêmes samples que vous (à moins que vous ne les destructuriez complètement de façon à les rendre méconnaissables).
Bien exploiter son matériel
Certains beatmakers mettent leurs échecs sur le compte de leur matériel.
Leur PC n’est pas assez puissant, ils n’ont pas les enceintes a la mode, ni même les plugins derniers cri.
A l’instar de ce que sont capable de faire les beatmakers africains, il faut apprendre à exploiter ce qu’on a sous la main et même en faire une force.
Si on ne peut utiliser que 10 pistes dans son projet parce qu’on est rapidement à court de CPU, il faut en tirer le maximum.
C’est d’ailleurs ce que j’ai moi même fais à mes débuts et ca ne m’a pas empêché de collaborer avec des artistes connus.
A l’inverse de ce qu’on pourrait penser au premier abord, les Hits comprennent souvent très peu de pistes. C’est simple mais efficace.
Il y a aussi ceux qui ont tous les plugins récemment sortis (souvent des logiciels de musique piratés) mais qui galèrent quand même à produire de bonnes instrus.
Le fait est que c’est un piège dans lequel tombe la plupart des beatmakers débutants. Ils pensent devenir meilleur en collectionnant les instruments et effets virtuels.
Mais la vérité, c’est que trop de matériel tue l’inspiration.
Mieux vaut donc maitriser quelques outils que d’en avoir des tonnes et ne pas les exploiter correctement.
Avec l’argent de la vente de ses prods, on pourra toutefois investir judicieusement dans du matériel ou des logiciels de qualité.
Tant que votre budget ne vous permet pas d’investir, vous pouvez vous tourner vers des outils gratuits.
A ce sujet, n’hésitez pas à télécharger ma liste des 110 meilleurs instruments virtuels. C’est 100% gratuit.
Savoir créer des opportunités
Pour se créer des opportunités, il n’y a pas de miracles, il faut massivement passer à l’action.
Certains pensent, à tort, qu’il suffit simplement de poster quelques messages sur les réseaux sociaux pour se faire connaitre.
Mais ce sont juste de doux rêveurs.
Il ne faut surtout pas attendre que les choses arrivent toutes seules.
Le B.A.BA c’est déja de mettre ses musiques sur des plateformes de vente d’instrumentales, de créer son site perso et d’utiliser les réseaux sociaux pour développer sa communauté.
Ensuite, pour aller plus loin et placer à des artistes en devenir (ou même de renom), il ne faut pas hésiter à aller à leur rencontre en concert ou dans leur propre studio.
Comment placer ses prods
Pour augmenter ses chances de placer ses musiques il faut penser comme l’artiste ciblé :
- Créer des structures collant au style musical
- Choisir le tempo approprié
- Utiliser des sons qui correspondent au genre
- Respecter la tonalité de l’artiste
Attention aussi à ne pas surcharger la prod car il faut laisser suffisamment de place a l’artiste pour qu’il puisse s’exprimer.
Si vous réussissez dans votre entreprise, ne vous arrêtez pas la pour autant car le plus dur commence.
En effet, une fois en studio, il est bien vu d’être force de proposition, c’est à dire de se transformer en réalisateur artistique et de partager ses idées, proposer une topline…etc…
Déléguer et bien s’entourer
Ca y est, vous avez percé ? Alors ce n’est pas le moment de se reposer sur ses lauriers !
Il est primordial de construire une équipe solide constituée de personnes compétentes dans des domaines adjacents au beatmaking (juridique, distribution, marketing) est primordial pour progresser dans le milieu du business de la musique.
Au début on est, en quelque sorte, son propre manager.
Mais ensuite, il peut être vraiment utile d’engager un manager professionnel pour pouvoir se focaliser sur sa musique.
Le manager prendra alors en charge tout le reste et sera rémunéré sur vos performances en terme de vente de disques, de streams, de produits dérivés, etc…
Voila, vous connaissez maintenant la marche à suivre pour faire carrière en tant que beatmaker.
Certe la route est longue, mais avec du travail et de la perspicacité tout est possible !
Si vous avez apprécié cet article, n’hésitez pas à le partager car il devrait être utile à bon nombre d’artistes.
Pour finir, j’ai un cadeau pour vous 🎁
Je vous offre une formation gratuite pour apprendre le beatmaking.
Dans cette méthode simple et ludique je vous enseigne pendant près de 3 heures les bases de la production musicale.
Profitez en tant qu’elle est encore en ligne 😉